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Un cas de meurtre anthropophage au Liban

ATTENTION: Cet article est sponsorisé par un projet artistique ENTIÈREMENT FICTIONNEL en hommage aux VIeme Jeux de la Francophonie qui ont eu lieu cette année au Liban du 27 septembre au 6 octobre. Il ne cherche EN AUCUNE MANIÈRE à nuire à l’image du peuple libanais ou du Liban. Pour plus d’information sur ce projet veuillez consulter ce lien: http://www.beirutpolice.com, et pour plus d’information sur la République Libanaise veuillez consulter ce lien: http://fr.wikipedia.org/wiki/Liban

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BEYROUTH, 7 oct 2009 – 11:11am

Un artiste de 36 ans qui se prétendait prophète dans son pays a été assassiné mardi 6 octobre au sud de la capitale Libanaise.

Dans la nuit du lundi au mardi, Koallah Bâd, artiste polyvalent connu sous le nom de “Koallah” a été tué et dépecé, puis semble-t-il, mangé. Il s’agit d’un crime barbare sans précédent au Liban, un pays pourtant habitué à la violence.

C’est avec une fascination horrifiée que les restes du corps ont été rassemblés dans la journée de mardi par les policiers qui ont fermé et ratissé la côte sur plusieurs kilomètres.

Plus d’une centaine de couverts et d’assiettes en carton avec des restes de nourriture ont été retrouvés parmi les os de la victime et les bouteilles de champagne Veuve Clicquot Ponsardin. “Au premier coup d’œil, ça ressemble à un pique-nique de jeunes” a déclaré Georgette Houstany, propriétaire du Crazy Bee, une plage privée de la région.

Ses enfants qui avaient réussi à s’infiltrer dans la zone ont trouvé la peau de l’artiste soigneusement tirée entre quatre roseaux comme pour un séchage au soleil. La forte pluie qui s’est déversée toute la matinée n’a pas aidé les policiers qui ont continué les recherches jusqu’au lendemain.

L’identification a pu se faire hier dans la soirée grâce à des pêcheurs à la dynamite qui revenaient du travail et qui ont retrouvé la tête de la victime sur le rivage. “Elle aurait été coupée au sabre et shootée dans la mer comme un ballon de football, ensuite le courant l’aurait ramenée sur le sable”, a déclaré ce matin le lieutenant Johnny Kafta de la police criminelle.

Malgré la centaine de préservatifs usagés trouvés sur les lieux, les mobiles sexuels n’ont pas joué un rôle essentiel dans cet acte. Selon le lieutenant, le but principal semblait de “dépecer quelqu’un et de le manger”. Tuer n’était pour eux “qu’une étape nécessaire”.

Un petit appareil photo a été trouvé dans le sable. Après un rapide examen, le lieutenant a déclaré qu’il ne contenait hélas que les clichés d’une « beach party » comme une autre. Il a été envoyé pour analyse.

Les télévisions et les radios au Liban ont interrompu un instant leurs programmes pour annoncer le drame. “Il était la cible de trop de gens depuis trois mois”, selon le communiqué.

Les autorités ont refusé de faire le moindre commentaire officiel. “Nous ne faisons pas de commentaires”, a déclaré à la presse le porte-parole du premier ministre. Selon une source anonyme, ni la Syrie ni Israël ne sont impliqués ce coup ci. C’est une affaire interne. Selon cette même source, la liste des suspects dépasserait 200 personnes et certaines personnalité politiques seraient directement impliquées. L’État n’a vraiment pas le choix: il faudra étouffer l’affaire, a-t-on encore déclaré sous le couvert de l’anonymat.

L’ex-fleuriste français Olivier Panier-Dussac a été relâché ce matin après interrogatoire par la police locale. Le jeune échangiste à la réputation sulfureuse (et au dossier judiciaire déjà chargé pour son inculpation dans le dossier du bar “The Hidden Door”) a nié toute implication dans cette affaire. “C’est qui qui prend des baffes pour les autres? C’est encore nous les juifs!”, a-t-il déclaré devant une journaliste de l’Orient-Le-Jour.

Une marche silencieuse a eu lieu mercredi matin à Beyrouth sous la surveillance discrète de gendarmes, a constaté une journaliste du Nahar. Le premier ministre présent sur place a appelé au calme. L’actrice Maïa Haïdar, ex-amie du prophète, s’est effondrée par terre à de nombreuse reprises. “J’ai été un peu con avec lui depuis qu’il s’est déclaré prophète, mais il faut que nous sachions ce qui s’est passé ce soir là”, a déclaré lors du défilé Charbel Ghaber, chanteur et colocataire de la victime.

“We want the Truth! And make no mistake, we will get it!” ont insisté dans la langue de Shakespeare, Tarek Sehnaoui, Sami Yared, Danielle Matar, Alexandre Stolikevitch et Robert Fattal, amis et disciples fervents de la victime.

Une affaire énigmatique. Pour les habitants de cette banlieue de Beyrouth, c’est la thèse de l’anthropophagie qui est la plus répandue. La Division des Investigations Criminelles (DIC) qui a hérité du dossier est sur une piste sérieuse qui ne devrait pas tarder à livrer ses vérités. Mais un grand voile plein de mystère entoure à la fois le profil psychologique des présumés meurtriers ainsi que le mobile du crime.

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